Lieu | Kinshasa |
Horaire de travail | Temps pleins |
Type de contrat | Travail temporaire |
Durée du Contrat | 45 Jours ouvrables |
Date de clôture | 19 juillet 2024 |
Cadre organisationnel
En décembre 2019, le fonds global pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) a alloué un montant de 15 millions de $EU pour financer le projet RENUGL (Résilience et Nutrition dans la région des grands lacs). Ce projet vise à améliorer durablement la nutrition et la résilience des populations les plus vulnérables du couloir Sud Kivu/ Tanganyika, sur la période novembre 2023 – décembre 2027. Cette allocation se fit sur la base d’une proposition de projet soumise par le Gouvernement avec l’assistance de la FAO. Le Gouvernement a choisi deux entités de supervision pour ce projet : la banque mondiale pour les composantes investissement de RENUGL (pour un budget de 9 millions de $EU) et la FAO pour les composantes d’assistance technique (montant de 6 millions de $EU). Ce document de projet correspond à ces activités d’assistance technique sous la responsabilité de la FAO. Il tient compte des commentaires énoncés par le TAC (Technical Advisory Committee) du GAFSP lors de l’approbation de la proposition de projet en décembre 2019. Bien que la FAO a rapidement initié la préparation du projet en février / mars 2020, celle dernière a été de facto ralentie pendant presque 2 ans, en grande partie en raison des difficultés d’ancrage institutionnel des composantes investissement de RENUGL dans un projet en cours financé par la banque mondiale.
Il est important d’élaborer des plans pour les populations autochtones afin de garantir que le «consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause (CPLCC)» est effectivement mis en œuvre conformément à la politique de la FAO concernant les peuples autochtones et tribaux et au cadre de gestion environnemental et social de la FAO et de garantir que les peuples autochtones sont efficacement intégrés dans le projet et a accès aux ressources naturelles et aux actifs productifs. Il est impératif d’évaluer comment le projet affecte positivement ou négativement les peuples autochtones vivant à l’intérieur et à l’extérieur (le cas échéant) de la zone du projet.
Position hiérarchique
Sous la supervision générale de la Représentation de la FAO en RDC, de l’Assistant Programme du Représentant au programme et en étroite collaboration avec le responsable technique principal (LTO) et le Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale, et en étroite collaboration avec d’autres membres de l’équipe et des collègues de la FAO au sein d’autres équipes, divisions, le titulaire assumera les fonctions et les responsabilités suivantes :
Domaine de spécialisation
Sciences économiques, environnement, sciences sociales ou juridiques, développement
Tâches et responsabilités
- Réaliser une évaluation sociale des peuples autochtones vivant dans la zone d’influence des travaux en vue d’apprécier les répercussions potentielles positives et négatives de ces travaux sur ces communautés, ainsi que les impacts en matière de Violences Basées sur le Genre (VBG), y compris l’Exploitation et Abus Sexuel, et le Harcèlement Sexuel (EAS/HS)
- Une estimation des Peuples autochtones ainsi que leurs campements dans la zone retenue
- Une cartographie des Peuples autochtones dans la zone retenue (chaque campement devra aussi être bien identifié par les coordonnées GPS)
- Établir les répercussions positives et négatives que pourraient avoir les activités du projet sur les populations autochtones, y compris les femmes et les filles, ainsi que les groupes les plus vulnérables de la communauté vivant à l’intérieur et à l’extérieur (le cas échéant) de la zone du projet. Parmi les répercussions, il s’agit aussi d’identifier de risques spécifiques liés aux VBG, y compris EAS/HS
- Vérifier la présence ou absence des circonstances spécifiées dans la NES7 du cadre de gestion environnemental et social de la FAO dans lesquelles un consentement préalable donné librement et en connaissance de cause (CPLCC) est exigé
- Une analyse de la situation socio-économique des Peuples autochtones (mode de vie, des dynamiques sociales, mode d’accès à la terre, y compris les difficultés qui confrontent les femmes á cet égard. Accès aux soins de santé, y compris aux services d’assistance VBG, activités génératrices de revenus, culturel, etc.) ; etc.
- Une base de données sur la situation de référence
- Une évaluation des répercussions potentielles positives et négatives des activités sur ces communautés sur la base d’un processus de consentement préalable donné librement et en connaissance de cause (CPLCC), prenant en compte les Organisations de PA existantes (y compris les conseils des anciens, les notables et leaders tribaux), les femmes et les jeunes
- Une évaluation des besoins en renforcement des capacités des organismes publics chargés de fournir des services aux Peuples autochtones
- Établir les dispositifs institutionnels (y compris le renforcement des capacités en cas de besoin à l’examen préalable des activités financées par le projet, à l’évaluation de leurs répercussions sur les populations autochtones, à la préparation des plans d’actions
- Déterminer un mécanisme de gestion des plaintes éventuelles (description d’un mécanisme de règlement des conflits)
- Un Plan en faveur des peuples Autochtones (PPA) et de l’ensemble de la zone du projet comprenant des mesures culturellement adaptées et destinées à répondre aux besoins prioritaires pertinents des PA, ainsi qu’à éviter, atténuer ou compenser les répercussions négatives potentielles du projet sur ces communautés, sur base des résultats de l’analyse sociale
LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS :
Conditions minimales à remplir
- Diplôme universitaire en sciences économiques, environnement, sciences sociales ou juridiques, développement, planification ou dans un domaine connexe (bac+5) ou équivalent
- Au moins dix ans d’expérience dans l’élaboration du Plan en faveur des peuples Autochtones (PPA) et leur mise en œuvre
- Connaissance courante du français
- Ressortissant de la République Démocratique du Congo ou résident du pays avec un permis de travail régulier
Compétences de base exigées par la FAO
- Attention portée aux résultats
- Avoir l’esprit d’équipe
- Sens de la communication
- Établissement de relations constructives
- Partage des connaissances et amélioration continue
Aptitudes techniques/fonctionnelles
- Très bon sens de l’organisation et aptitude à respecter des échéanciers serrés
- Capacité à prioriser les tâches
- Aptitude à entretenir des relations de travail efficaces avec les superviseurs et les collègues
- Capacité à travailler en tant que membre d’une équipe, à travers le partage d’informations et la coordination des efforts au sein de l’équipe
- Capacité à analyser rapidement les problématiques à la fois aux niveaux micro et macro
Critères de sélection
- Avoir réalisé au moins deux (2) PPA et un (1) Cadre de Planification en faveur des Populations Autochtones (CPPA) dans le cadre d’un projet utilisant le cadre environnemental et social de la Banque mondiale
- Avoir participé à la réalisation d’au moins deux (2) missions dans le domaine de l’évaluation environnementale et sociale de projets en RDC pendant les cinq (5) dernières années
- Avoir une connaissance du Cadre de gestion Environnementale et Sociale (CES) de la Banque mondiale, notamment la Norme n°7 relatives aux Peuples autochtones et une bonne connaissance des lois de la RDC en la matière
- Avoir participé à au moins 3 études de sauvegardes environnementales et sociales soit comme Expert d’appui soit comme chef de mission
- Avoir une connaissance de swahili serait un atout
- Une bonne connaissance du cadre juridique portant protection des peuples autochtones RDC et/ou socio-économiques, la gestion et la mise en œuvre des projets, la collecte et la synthèse des données, organisation des réunions/sessions de formation/ateliers et l’élaboration des rapports de projet
- Une bonne connaissance du cadre environnemental et social de la Banque Mondiale et de la FAO
- Être certifié expert en développement social/ou environnementaliste par la Banque Mondiale ou par l’Agence Congolaise de l’Environnement
- Preuve des diplômes et certificats obtenus
- Prière de noter que tous les candidats doivent adhérer aux valeurs de la FAO – engagement envers l’Organisation, respect de chacun, intégrité et transparence.
RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES
- La FAO ne perçoit de frais à aucun stade du recrutement (dépôt de candidature, entretien, traitement du dossier).
- Les candidatures reçues après la date de clôture de l’avis ne seront pas acceptées.
- Veuillez noter que la FAO ne prend en considération que les titres universitaires et diplômes délivrés par des établissements reconnus figurant dans la Base de donnée mondiale de l’enseignement supérieur, la liste mise à jour par l’Association internationale des universités (IAU)/UNESCO. Pour accéder à la liste, prière de cliquer ici www.whed.net/
- Pour d’autres questions, veuillez consulter la page web Emploi à la FAO: http://www.fao.org/employment/home/fr/
COMMENT POSTULER
Pour présenter votre candidature, veuillez remplir le formulaire en ligne sur le site web de la FAO consacré au recrutement, Jobs at FAO. Les dossiers de candidature incomplets ne seront pas examinés. Seules les candidatures reçues par l’intermédiaire du portail de recrutement seront prises en considération.
Les candidats sont encouragés à enregistrer leur candidature en prévoyant un délai largement suffisant avant la date limite.
En cas vous avez besoin d’aide ou vous avez des questions, veuillez créer une inscription unique auprès de l’équipe d’assistance client de la FAO pour obtenir une assistance supplémentaire : https://fao.service-now.com/csp